Survivance - RP ALFDM

Survivance... Derrière ce nom quasi générique se cache un groupe qui a fuit l'Europe durant la Grande Panique. L'armée ne les as pas évacués. Ce sont les oubliés. Ils sont partis par eux-même, coursés par la destruction du monde, s'associant pour être plus fort. Ils ont fait face à des gens devenus fous, des meurtriers, à la fin, à la soif, mais ils ont enfin pu trouver leur havre de paix relative. La dirigeante, Alice Helm, est une femme forte, une ancienne mère ayant perdu ses enfants dans la fuite, et cherchant plus que tout à protéger son groupe.
C'est sur les abords d'une rivière que les hauts murs ont été érigés. Ils ont construits leur foyer à partir de rien, mais désormais Survivance est une place forte, vivant de l'agriculture, comptant trois cents habitants. Une place forte, mais coupée du monde. Ils ignorent encore si ils sont les seuls survivants, peu d'entre eux osant sortir de l'enceinte. Eternels oubliés, l'armée Mondiale n'a même pas encore repérée ne recensée cette ville.
Dans cette sorte de prison à ciel ouvert, cependant, quelques esprits commencés à être attiré par l'extérieur, la curiosité et le besoin de connaître ce nouveau monde les poussant à explorer de plus en plus les alentours, ignorant le danger.

Une jeune femme s'était accroupie sur le lit de la rivière pour rafraîchir son visage avec de l'eau, après sa ronde de garde autour de la ville. Soudain, elle entendit un bruit, un froissement de feuilles. Elle arma son arc et se prépara à tirer, tout en reculant pas à pas vers la porte.

(je sais pas quoi mettre d'autre .-.)

Le bruit se faisait plus fort, se rapprochant d'elle, et après une minute la chose bondit en face d'elle, sortant de sa cachette.
Un lapin au pelage blanc dont l'oeil droit n'était plus là, dégustait une carotte avant de porter son attention sur la jeune fille puis de se remettre a grignoter.

"Baisse ton arc ma fille, ce n'est qu'un animal" Souffla une voix douce, d'un ton maternel.
Une femme d'une quarantaine d'année s'approcha d'elle dans son dos. Elle était vêtue d'un jean simple et d'une chemise blanche et chaussée de basket. Tout son être inspirait la paix. Il s'agissait d'Alice, dirigeante, pour ne pas dire "mère", de Survivance.
La rivière étant située hors des murs de la ville, la femme s'était inquiétée de savoir un de ses citoyens prés de celle-ci alors qu'elle était seule. Survivance ne possédait pas d'armée, chaque citoyens étant censé être capable de se défendre, mais la règle du duo était instaurée et obligatoire.
"Pourquoi être sortie seule, Lucie ?" Demanda-t-elle en penchant doucement la tête sur le côté.

Lucie baissa son arc et replaça sa flèche dans son carquois.
"Oh, bonjour Alice. Pourquoi ? Et bien, je n'ai trouvé personne pour m'accompagner, et j'avais envie d'aller voir la rivière, elle me paraissait bizarre depuis la ville."
Elle jeta un coup d'oeil suspect vers le lapin avant de se tourner vers la dirigeante.

Alice soupira.
"Tu es trop téméraire, je sais que tu es arrivée que très récemment parmi nous, mais il faut que tu t'habitue à notre crédo. C'est dangereux d'être dehors ma fille, si tu sens un danger, signale le, tout simplement, d'accord ?"

"Je sais me défendre, merci." Lucie se rendit compte de ce qu'elle vient de dire et se mordit la langue. "Mais je ferais un effort pour m'adapter a vos règles, désolée." Elle fit une petite révérence avant de repartir dans la ville au pas de course.

Alice couva du regard sa nouvelle protégée en hochant la tête de gauche à droite dans un soupir. Cell-ci lui donnerais du fil à retordre. Elle se tourna vers les buissons non loin de là, l'air subitement très stricte, et s'exclama d'une voix forte :
"-Sors de là ! Je sais que tu nous écoute, qui que tu sois."

Ohoh ! ça craignait pour moi ça ! Je réfléchis à toute vitesse, devais-je fuir ou me montrer. Je n'était pas une lâche, je sortit de ma cachette.
"Bien le bonjour" dis-je en faisant une petite référence

Alice bomba son torse, se tenant de toute sa hauteur. C'est dans des instants comme ceux là qu'on comprennait à quel moment elle avait pris la tête de son groupe.
"Bonjour, chère inconnue. Qui est-tu ? D'où vient-tu ? Et pourquoi espionnait tu cette conversation ?" Lacha-t-elle d'un ton sec, cassant, ne laissant pas de place au silence.

"Je me suis réveiller il y a quelques temps dans votre hôpital, à ce qu'on m'a dit, je suis rester dans le coma plus d'un an, et le monde a bien changer, j'explore un peu les alentours, c'est tout. Puis je vous ai entendu, je ne voulais pas vous déranger."
Je lui fis un grand sourire, je jouais un peu la provoque certes, mais je n'allait pas m’aplatir devant elle, même si c'était la dirigeante de notre groupe ! Oui je sais, je devrai laisser mon égo de côté parfois, surtout si je ne voulais mourir bêtement...

Alice se détendit, et nota la provocation en souriant.
"Alors c'est vous la patiente qui a disparue ? Hé bien, au moins vous êtes sur pied et en forme c'est ce qui compte. Je dois vous informer des règles de cette ville, suivez-moi."
Elle lui expliqua sur le chemin que, pour pallier à la dangerosité de ce nouveau monde, il ne fallait sortir qu'en cas de besoin ou sous un ordre direct, et qu'il fallait fonctionner en duo. Devançant la question, la jeune femme désigna Lucie.
"Elle est aussi dissidente que vous, vous devriez bien vous entendre."
Alice franchit en quelques pas la distance restante, interpellant la jeune femme au loin, et face à son air interrogatif dit :
"Lucie, voici Gaelle, elle vient de sortir du coma, et à tout à apprendre sur ce monde, je vous la confie. Gaelle, voici Lucie, un récent mais bon élément de notre société. Vous formerez ensemble un duo. Lucie, vous n'avez désormais plus aucune excuse pour sortir seule, me suis-je bien fait comprendre ?"
Et sans attendre la réponse, elle poussa gentillement la patiente vers la jeune femme et tourna les talon.

Lucie retint un hoquet de surprise. Elle ne lui avait même pas laissé le temps de répondre !
"Evidemment, c'est sur moi que ça tombe ! Sinon, salut Gaelle." Elle lui tendit la main.

Je m'était détendu, la dirigeante semblait vraiment vouloir le bien des gens vivant en ville, elle tenait son rôle très à coeur. Elle interpella la jeune femme avec qui elle parlait tout à l'heure et me présenta à elle. Si je comprenais bien ça serait mon binôme... Ouais, ok ! Elle avait l'air sympathique.
"Bien le bonjour Lucie ! Ravie de faire votre connaissance !"
J'eus un grand sourire, elle semblait prise un peu au dépourvu par Alice, qui elle d'ailleurs, c'était éclipsé sans que n'y fasse attention.

Lucie la jaugea du regard, de haut en bas. A part une balafre qui partait de son sourcil gauche, elle paraissait tout à fait normale et... "adaptée" pour une vie après la fin du monde.
"Ravie également." répondit-elle. T'as pas l'air si ravie que ça... "Bon. Je devais passer à mon appartement, tu me suis ?" Elle partit sans attendre de réponse.

Coupant la rencontre des plus chaleureuses entre les protagonistes, une alarme retentit soudainement dans toute la ville, suivit d'une voix crachoté par les hauts parleur ordonnant à tout le monde de se réunir d'urgence sur la plateforme centrale.

"C'est quoi encore ce truc ?!" lança Lucie, excédée. "Aller, c'est parti, YOUHOU !" cria-t-elle avec ironie avant de s'élancer en marchant aussi vite qu'elle pouvait. Endurance de me***, bonjour !

"What ! Mais ce quoi ce délire !?"
A peine je venais de me réveiller que les emmerdes démarrer, sérieusement...
"Tu veux bien m'expliquer s'il te plait ?"
Dis-je en la rattrapant sans peine.

"J'suis pas plus informée que toi, j'suis plus solitaire qu'autre chose !" Dit-elle en accélérant. Deux minutes plus tard, nous arrivions sur la plateforme centrale et nous attendions les nouveaux ordres ou de nouvelles informations.

Alice les vit arriver d'un oeil approbateur, et, constatant que tout le monde était réuni, se saisit du micro, calmant comme elle le pouvait ses tremblement.
"-Je vais être directe. Il y a quelque chose qui arrive droit sur nous, une menace, clairement. Quelque chose que je n'ai jamais vu, et que nos murs ne pourront pas retenir longtemps. J'ai besoin de volontaire ! Il faut nous battre, défendre ce que l'on a de plus cher, défendre notre sécurité ! Il sera sur nous dans deux heures, selon nos estimations. Battez-vous, ou cachez-vous."
Elle éloigna le micro de sa bouche, une once de culpabilité sur le visage. C'était la première fois qu'une menace de cette ampleur s'abattait sur eux, et la seule stratégie qu'elle avait trouver était de mettre encore plus en danger une partie de ses citoyens. Mais elle n'avait pas le choix.

C'est sans aucune hésitation que je m'avançai pour prendre la parole
"J'aimerais participer au combat, mais de quel type de menace s'agit-il ?"
Hurlai-je afin d'être entendu.

"Je l'ignore" Avoua-t-elle "Que les duo de volontaire me retrouve devant les portes dans vingt minutes !" S'exclama-t-elle avant de laisser précipitamment les citoyens réfléchir.

Lucie n'hésitait pas. "Gaelle, vite, suis-moi, je dois aller prendre quelque chose dans mon appartement !" Elle se mit a courir aussi vite qu'elle le pouvait, et pour une fois elle atteignit son logement sans point de côté. Elle se précipita dans le coin de la chambre, ouvrit une trappe invisible pour ceux qui ignorent son existence et prit un objet petit et rond, une sorte de sphère.

"Eh mais c'est quoi ton truc !"
Je n'arrivais pas à déterminer a quoi pouvait bien servir son espèce de sphère, je la pressai !
"Grouille, faudrait pas qu'on arrive aux portes de la ville en retard !"
Je jubilais intérieurement, j’allais enfin pouvoir sortir de la ville, et en plus, c’était pour me battre ! Je n'était pas du genre barbare à foncer dans le tas, mais j'avais hâte. J’éprouvais une sorte de joie malsaine à l'idée de combattre, je me faisais presque peur mais je préférais essayer de l'ignorer. Et si Lucie voulait bien se dépêcher que l'on aille vite sur place, j'aimerai bien connaitre la tactique de Alice pour se combat...